Ah Paris.
Cher amour.
Amour hors de prix.
Cette semaine c’est toi et moi presque en tête à tête.
Ni môme ni animaux ni mec ni personne.
Quelques parisiens, bien sûr.
Beaucoup d’écrits, un livre bouclé dans un bouquet d’heures et quelques-uns des potes les plus proches.
Un peu de temps juste pour moi sans nourrir une smala.
C’est doux et tu sais quoi ?
C’est assez.
J’ai aimé ces quelques jours dans tes bras, ils m’ont suffit à revoir le voile se lever sur tout ce que j’ai voulu quitter.
Je te connais par coeur et pourtant tu n’es tellement plus chez moi.
Quelle étrange sensation.
C’est fou comme il suffit de décider où est notre chez nous pour qu’il le devienne.
Je te dis à bientôt, puisque tu sembles t’appliquer à me faire revenir souvent dans tes bras, en attendant je serai lovée dans ceux de mon sweet home bordelais, celui qui m’a offert tout ce que tu ne pouvais pas me donner.
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#SlowLife #NewLife #Paris #QuitterParis @Paris, France
Bouleversée par cette Une de Libé.
Que ce sujet fasse enfin la Une, d’abord.
Du titre, tellement juste, qui décrit ce qui est devenu un phénomène de société, pour ne pas dire un sport national.
Et puis touchée en plein cœur par les témoignages dans l’article, tellement similaires à ce que je vis, à ce que vivent les femmes qui m’entourent.
Maman solo depuis bientôt 6 ans, voilà 2 ans que j’élève ma fille sans la moindre contribution financière de son père.
Pour celles et ceux qui me suivent depuis longtemps, ça s’est arrêté au terrible moment de la mort de ma mère, durant les 7 mois où @coworkcreche, alors très en difficulté, ne pouvait plus me payer. Je me demande encore souvent comment j’ai survécu à cette période.
On devrait faire un #MeToo des impayés de pensions alimentaires, finalement, car dès que j’ai évoqué ce sujet sur mes réseaux restreints, j’ai assisté à une levée de boucliers immédiate publique de certains hommes d’un côté - eux-mêmes mauvais payeurs, ou solidaires de ceux-ci ? - et, en parallèle, à un flot de messages privés de femmes me racontant la même histoire que la mienne.
Pourquoi devrais-je être celle qui se tait, celle qui a honte ?
Honte d’assumer seule l’éducation de ma fille ?
Honte de surmonter la rage, le sentiment d’injustice, d’inégalité profonde, pour trouver la force de ne pas laisser cet événement altérer la relation de ma fille et son père ?
Quel message envoie-t-on, lorsqu’on n’investit pas financièrement l’éducation de son enfant ?
À quel point faut-il être déconnecté des réalités, pour croire que si on verse 100, 200, 300 euros au coparent qui élève à temps plein notre propre enfant quand on refuse soi-même ne serait-ce qu’une garde partagée, il ou elle s’en servira pour partir aux Bahamas ?
Comment est-il possible qu’en 2019, le coparent qui a la garde principale, une femme dans 85 % des cas, ait tous les devoirs quand l’autre a tous les droits, y compris de ne plus subvenir aux besoins de son enfant en toute impunité, puisqu’il faut un temps, une énergie et un argent que les familles monoparentales n’ont pas pour obtenir gain de cause, quand le parent défaillant n’est pas allé jusqu’à organiser (suite en commentaire)